L’association Acro a obtenu des échantillons et a fait des mesures :
http://www.acro.eu.org/RAP110411-OCJ-FR.pdf

Conclusion :
En rivière et dans un puits, les concentration ne sont pas importantes, ce qui confirme l’efficacité de la dilution dans ces conditions, juste une faible quantité d’iode à réussi à pénétrer dans le puits.
Dans une bassine d’eau ayant concentré l’ensemble des retombées, les chiffres sont assez élevés.
Sur le sol, les niveaux d’iode sont élevés, mais ils devraient redescendre assez vite. La quantité de césium est par contre supérieure à un niveau de sureté, cela signifie malheureusement que pour assurer la sécurité complète des habitants à long terme, la possibilité de revenir vivre dans cette zone sans aucune précaution particulière, un effort couteux de nettoyage pour retirer la partie superficielle du terrain (2 cm environ) est à recommander sur une très grande surface. On peut aussi attendre et espérer que cela se disperse progressivement mais c’est aussi prendre le risque d’une reconcentration du césium par endroit.

Sur des accidents nucléaire peu connus :
– En Suisse : http://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire_de_Lucens
– En Russie à Ozerks, la contamination n’a jamais vraiment été traitée :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire_de_Lucens