L’étude du CAS :
http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/05/04/immobilier-une-etude-demontre-l-existence-d-une-bulle-speculative_1516569_3234.html

http://www.strategie.gouv.fr/article.php3?id_article=1412
Sur 25 ans : Prix achat = *2, loyer = *1.3

Le phénomène : Sur 15 ans, gonflement du fait de la baisse des taux d’intérêts, anticipation à la hausse, surévalution renforcé par les déjà propriétaire immunisés contre elle
34 à 49% de gens dont le logement devient une charge, sur ds les catégories modeste 17%.

Le dégonflement de la bulle n’aurait pas les mêmes conséquence qu’en Irlande/Espagne
Recommandations : Eviter une subvention de la demande (!!!), améliorer l’allocation du parc, limiter les freins de mobilité donc les avantages aux propriétaires et les frasi de mutation.

Mes remarques : Mon dieu, le gouvernement en est-il toujours au point d’avoir besoin qu’on lui explique qu’il faut arréter de subventionner la demande sans augmenter l’offre ?
J’attends :
– Mieux du CAS que d’utiliser l’argument des taux d’intérêt qui de manière démontrable est *totalement* accessoire : De 91 à 98, les prix ont très fortement baissé à Paris, mais en même temps que les taux !
– Mieux que de me dire que la croissance modérée des loyers indique que la pénurie n’est pas généralisée, c’est vrai à certains endroits en province où le surnombre d’appartement en location a cassé le marché, mais en règle générale c’est surtout que les loyers étaient déjà à un plafond que l’achat a plusieurs moyens de dépasser : large subvention à l’achat du gouvernement, possibilité d’investir des économies longuement accumulées (et transmise inter-générationellement), alors que le loyer est lié au revenu immédiat
– Mieux que de simultanément m’expliquer que c’est surtout le prix à l’achat qui a grimpé, et que c’est surtout les plus pauvres qui souffrent. Dites, qui achète ? C’est rarement les plus pauvres non ? Les plus pauvres sont souvent en HLM qui ont pas mal été préservé du mouvement non ?

L’insee répond en sens inverse : http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/05/17/selon-l-insee-il-n-y-a-pas-de-bulle-dans-l-immobilier_1523409_3234.html
Mais les deux ne définissent pas vraiment la bulle de la même manière, en fait le CAS indiquait bien le rôle moteur de la situation de pénurie, et l’INSEE passe sous silence l’explosion du taux d’effort.