http://challenge2012.lesdemocrates.fr/2011/09/23/les-francais-sont-formidables/

J’ai failli rétorqué une chose, donc je viens de découvrir qu’elle est fausse en cherchant les référence.
Autant l’indiquer : il circule sur l’internet des textes qui affirment que la majeure partie du déficit de la SS viendrait de recettes qui ne lui seraient pas reversées, et qui resteraient dans le budget de l’état. Le texte suivant fait le décompte et indique que c’est tout à fait faux, http://www.securite-sociale.fr/comprendre/dossiers/dettes/dettes_etat_ss.htm

Cela dit, dans un pays qui vieillit progressivement de plus en plus, où les traitements médicaux sont de plus en plus sophistiqués et efficaces, mais aussi mécaniquement de plus en plus couteux, où l’augmentation de la productivité qui dégage des moyens permettant de financer la générosité sociale se réduit de plus en plus, le financement de la sécurité sociale devient forcément périlleux, et viendra un stade où les choix seront difficile.

Dans un premier temps il faudra commencer par regarder avec un peu plus d’honnêteté et de rigueur où sont les inefficacité et les gaspillage, les acteurs du monde médical acceptant chacun de regarder pour son propre compte sans chercher à en rejeter l’effort uniquement sur les autres.
Il y a la surconsommation de médicament certainement, mais cela ne représente peut-être pas un réservoir d’économie aussi important que cela.
Mais par la suite viendra bien une étape où on ne pourra pas concilier un financement illimité des soins médicaux avec un impact faible sur notre niveau de vie. Il faudra faire des choix, je ne sais pas lesquels sont les bons, mais il faudra les présenter honnêtement aux français, et les laisse décider démocratiquement.

Cela dit on peut en tout cas gérer la situation mieux que ne l’a fait l’état jusqu’à présent, avec une stratégie plutôt que des comptes d’apothicaire, qui réduisent les remboursements par ci par là, de manière extraordinairement complexe à gérer, sans savoir ce qu’on fera quand ne pas rembourser 1 € ne suffira plus, et qu’en multipliant les parts non remboursée certains ne pourront tout simplement plus payer, quelques uns d’ailleurs renoncent déjà à certains traitements, pour que leur situation coute encore plus cher ensuite en soins plus lourds, etc.