La DCNS a imaginé le projet Flexblue de réacteur nucléaire sous-marin de type SMR :
http://en.dcnsgroup.com/energy/civil-nuclear-engineering/flexblue/

De 50 à 250 MW, placé de 60 à 100 m sous l’eau, à plusieurs kilomètres de la côte, même si le réflexe initial des écologistes est de hurler à l’idée d’une telle solution, il a un paquet d’avantages à faire valoir pour la sécurité :
– pas possible de manquer d’eau pour le refroidissement, de geler, pas possible d’être victime d’un tsunami
– même un tremblement de terre est nettement plus facile à gérer que dans une structure imposante à terre, le réacteur qui est simplement posé sur le sol peut être secoué, bouger, mais sa structure ne subira pas les mêmes contraintes physique
– conçu depuis le départ pour fonctionner sans connexion avec le réseau électrique externe, donc pas de risque lié à la disparition de celui-ci
– très difficile à accéder depuis l’extérieur, immunisé contre la majorité des scénario d’attaque terroristes, à 100m seuls des plongeurs professionnels équipé d’un équipement spécifique peuvent le rejoindre

Il est probable que la consommation de combustible soit supérieure à celle d’un modèle de plus forte puissance, et le déplacement qui est prévu pour le recharger en combustible est clairement le point faible qui reste.

Le projet se base sur l’expérience acquise dans les sous-marins nucléaires, et en fait réutilise uniquement des technologies existantes, sous une forme différente.
La DCNS fait valoir son expérience dans le nucléaire civil, dont les EPR, et sa qualification suivant les normes américaines :
http://en.dcnsgroup.com/energy/civil-nuclear-engineering/ RCC-M and RCC-MR rules for design and construction and ASME (American Society of Mechanical Engineers) standards.