Etude de l’Ifri qui montre apparement que la surcharge renouvelable n’est qu’une faible part du prix de l’électricité en Allemagne :
http://www.ifri.org/?page=detail-contribution&id=6889

Etude montrant qu’elle augmente de plus en plus en Allemagne et qu’en France/Espagne, on a pas osé faire payer aux consommateurs le vrai prix :
http://www.renewablesinternational.net/passing-on-the-cost-of-renewables/150/537/32068/

Mes remarques sur http://www.enerzine.com/15/12954+sortie-du-nucleaire—les-electro-intensifs-se-defendent+.html
quand le prix est très élevé, je dirais même anormalement élevé comme en Allemagne, ça peut devenir un écran de fumé pour un canal indirect de répercussion sur les consommateurs du surcoût des renouvelables. C’est vraiment louche que simultanément les consommateurs allemands payent leur électricité plus cher qu’ailleurs, et aient plus d’électricité renouvelable qu’ailleurs, et pourtant qu’on nous affirme que l’un n’a rien à voir avec l’autre. L’un des moyens qui peut donner ce type de tour de passe-passe est la comptabilisation en frais généraux de frais en réalité liés aux renouvelables, puis l’inclusion dans la base de la facture d’électricité, et non dans la surcharge renouvelable. A priorité c’est effectivement ce qu’il se passe au moins pour le très fort renforcement du réseau électrique rendu indispensable par les éolienne, qui du coup devient officiellement un coût qui n’a rien à voir avec le renouvelable.

Il faudrait donc, malheureusement c’est complexe, ça prend du temps, analyser très en détail la structure de coût électrique en Allemagne pour comprendre les raisons profondes de l’écart (l’Allemagne utilise beaucoup de charbon/lignite, en théorie ça devrait avoir au moins l’avantage d’être économique, si ça ne répond même pas à cela, on se demande pourquoi ils s’obstinent) et répondre précisément à cette question.

En tout cas au minimum, il y a 2 points :

– la surcharge renouvelable parait proportionnellement inférieure car la base de la facture pour les particulier est déjà très chère (les particuliers allemands subventionnent l’électricité des industriels)

– par rapport à la faible proportion de l’électricité que produisent éolien/solaire/biomasse, la surcharge est tout de suite plus importante. Les chiffres des renouvelables sont gonflés en ajoutant l’hydraulien qui lui produit beaucoup en ne coutant pratiquement rien et ne demande aucune subvention.

Le mauvais élève solaire a obtenu que sa note soit moyennée avec celle de l’hydraulien tête de classe, ce qui lui permet de passer pour bien meilleur qu’il ne le serait si ces résultat à lui étaient regardés tous seuls dans la facture.