Une étude au révélations essentielles Persistence of Myths Could Alter Public Policy Approach

Après avoir lu un article qui réfute une par une des affirmations fausses, quelques jours après les lecteurs ont oublié quelle était l’affirmation fausse et laquelle correcte, et mélangent les deux jusqu’à prendre l’une pour l’autre.
L’effet augmente avec l’âge mais est présent pour tout le monde.
Le pire étant qu’une fois les affirmations mélangées, l’autorité du site qui a publié la réfutation est attribuée à l’affirmation fausse.

Par ailleurs au bout de quelque temps, l’origine d’une information est oubliée, et plus elle a été lue souvent, plus on est convaincu qu’elle est exacte. Y compris si on l’a lu répétée un grand nombre de fois par une source unique.
Le silence est-il la meilleur réponse ? Non plus, car les affirmations non réfutées finissent par au bout d’un moment devenir d’autant plus crédibles.
La seule solution finalement devient de pousser son propre message, en évitant de recopier celui d’origine, auquel on finit par donner crédit même quand on l’a répété uniquement pour le contredire.

On remarquera que certains ont très bien compris cette stratégie, comme les compagnies qui exploitent les schistes bitumeux d’Alberta au Canada qui ne cherchent même pas à réfuter la dénonciation des pollutions qu’elles provoquent, mais se concentrent juste sur le fait de répéter le plus souvent possible leur message sur les emplois qu’elles créent, en ignorant royalement le reste.