La Billetterie

Un peu de tout saupoudré délicatement

Affichage des articles publiés par jmdesp

Eurostat permet d’avoir accès à des chiffres plus à jour que ceux publiés sur l’AIE, ceux de 2011 viennent de sortir :
Eurostat – Consommation énergétique – Le taux de dépendance énergétique de l’UE27 était de 54% en 2011
– baisse de 6% entre 2008 et 2011
– l’Allemagne (316 millions de tep, -7,7% par rapport à 2008),
– la France (260 millions de tep, -4,6%),
– le Royaume-Uni (199 millions de tep, -9,4%),
– l’Italie (173 millions de tep, -4,8%) et
– l’Espagne (129 millions de tep, -9,4%).
– Ensemble, ils représentaient près des deux tiers de la consommation totale de l’UE27.

Sur le site les bases de données sont de ce coté :
http://epp.eurostat.ec.europa.eu/portal/page/portal/statistics/search_database

Des statistiques générales bien utiles comme référence :
IEA : Key World Energy STATISTICS 2012
Les chiffres sont ceux de 2010 pour le monde, et 2011 pour l’OCDE.

– 8 677 Mtoe de consommation d’énergie finale en 2010, soit 101 PWh (cf outils de conversion d’unité d’énergie de l’IEA)
– 12 717 Mtoe de production énergie primaire en 2010, soit 148 PWh
P32, montre le rebond de la consommation de charbon depuis 2000, jusqu’à 853 Mtoe (640 en 1973)
Intéressant de voir le raffinage P20, la répartition entre les types de carburant, dont l’importante diminution du fioul depuis 1973, l’augmentation de l’hydraulique en Chine qui à elle seule change la courbe depuis 2004, enfin une certaine diminution du nucléaire déjà entre 2005 et 2009.

Et pour rappel dans les statistiques par pays entre la France et l’Allemagne :

          tCO2/p  gCO2/$2005 de PIB 
France     5.52      160
Allemagne  9.32      260

Un autre doc intéressant de l’IEA est celui-ci qui suit quasi en temps réel la production d’électricité et les divers types de combustibles :
IEA Monthly Electricity Statistics

Un an de plus et il est temps d’extraire les chiffres essentiels du bilan électrique RTE 2012
– les énergie renouvelables atteignent 16,4% de la production avec une production hydraulique correcte (27% de plus que l’année exceptionnellement faible précédente) et 4,6% en hors hydraulique
– on atteint 7,5 GW d’éolien et 3,5 GW de photovoltaïque installé
– le taux de couverture de la consommation par l’éolien est à 3,5%, et le PV atteint 0,8%, pour la première fois vraiment mesurable de manière indépendante
– le 27 décembre, l’éolien très exceptionnellement touche les 80% de taux de charge national
– le taux de charge éolien se redresse à 24,0% (p16) contre 21% en 2011, le PV est à 13,3% (P17) contre 15,3% en 2011
– les investissement RTE continuent à grimper de plus en plus, on atteint 1,36 milliard et 1,44 prévu pour 2013
– RTE rappelle avoir estimé à 1 milliard les investissement spécifiquement lié à l’éolien entre 2007 et 2020 (P19)
– Intensité carbone : 54,5 gCO2/KWh (541,4 TWh produit, p16, 29,5 GtCo2 p17 ) contre 50,5 en 2011. Cependant le niveau de contribution du charbon à la place du gaz est exceptionnel, et non durable. Un retour à 50g est très prévisible pour 2013.

Au total, 90,1% d’énergie décarbonée et 91,2% durable (car seulement 8,8 % de thermique standard). On gagne donc environ 0,6% sur l’énergie carbonées, malgré des rejets de CO2 augmentés du fait de la part du charbon importante.

Complément : Pour l’intensité carbone, un calcul plus précis est possible grâce au Bilan énergétique 2012 du CGDD, il nous indique en effet en page 69, les consommations exactes de charbon, gaz et fioul dans le secteur électrique en 2012.

On a donc 0,72 MTep de Fioul, 4.23 MTep de Gaz, et 4,32 MTep de charbon pour la production d’électricité thermique. En utilisant une intensité carbone de 480 pour le fioul suivant les estimation de l’Ademe, et celles du Umweltbundesamt pour le mix Allemand, resp 202 et 339, on a 30,97 GTCO2, donc une intensité carbone à 57.2 gCO2.KWh.

Mais les 480 de l’Ademe sont une valeur cycle de vie, donc plus pessimiste que l’Umweltbundesamt, une valeur plus alignée est probablement 348gCO2/kWh, ce qui donnerait 2.9GT pour le fioul au lieu de 4, on revient alors à 55.2gCO2/kWh.

http://www.sculpteo.com/fr/

Article wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/PC-on-a-stick

raspberrypi

A13-OLinuXino : mieux que le Raspberry Pi, pour 45 euros
MOD-ENC624J600 : Board ethernet

BeagleBone Product Details
cubieboard : open ARM box : 49 $
UG007 Dual-Core Android 4.1.1 Google TV Player w/ Wi-Fi / Bluetooth / 1GB RAM / 8GB ROM – Black
Un mini ordinateur sous Android 4.0 à 60 euros seulement
pour moins de 80€ transformer une TV ou videoprojecteur en vrai PC sous android 4 avec une simple clé HDMI (CLÉ TV, INTERNET & MULTIMÉDIA HDMI AVEC ANDROID 4.0) : http://www.pearl.fr/tablettes-mini-pc/mini-pc/cle-tv-internet-et-multimedia-hdmi-avec-android-4_0_PX1344.html
Micro Adaptateur wifi depuis USB : http://cgi.ebay.fr/USB-WIFI-Adapter-Dongle-for-the-Raspberry-Pi-/230854805836
Visser le raspberry sur les connecteur vesa d’1 téléviseur : http://cgi.ebay.fr/LCD-MOUNT-Case-for-Raspberry-Pi-PCSL-Deluxe-Wafer-LCD-VESA-100-Mount-/271031305187

XM03B Android 4.0 Google TV Player w/ Wi-Fi / TF / HDMI / 4GB ROM / 1GB RAM – Blue
UG802 Android 4.1 Cortex A9 Mini PC w/ Wi-Fi / Dual Core / 1GB RAM / 4GB ROM – Black (EU Plug)

Avec environ un mois de décalage (ce qui est remarquablement court), la direction des douanes publie ici le suivi des données du commerce extérieur français :
finances.gouv.fr : commerce extérieur de marchandises de la France

Ces données sont ensuite reprises par les journalistes mais en général tronquées, et/ou avec une forte insistance sur des points relativement anecdotique. Lire directement les données, et les cadrages mensuels, fournis par la direction des finances permet de se faire une idée plus exacte :
finances.gouv.fr : n° 246 – Cadrage de Novembre 2012

Par exemple on peut y voir ce qu’aucun journaliste n’indique, que le mois de novembre 2012 joint de bonnes ventes d’Airbus, 30 dans le mois, avec une forte baisse de l’importation des éléments servant à les fabriquer depuis l’Allemagne. Mécaniquement les chiffres de vente des prochains mois seront moins bon, et pèseront à la baisse sur les chiffres du commerce. On pourrait imaginer un indice corrigé des fluctuations de l’aéronautique qui lisserait ces résultats pour ne comptabiliser que la valeur ajoutée française par rapport aux simples transferts financiers liés aux éléments fabriqués ailleurs. Bien évidemment l’aéronautique n’est pas le seul secteur où l’on commence par importer des composants pour vendre des produits finis, mais c’est le seul où les volumes financiers sont tels.

Un autre facteur qui contribue au résultat est des importations modérées de gaz naturel, qui baissent en particulier depuis la Russie, ce qui peut être lié à un climat assez doux.

Une partie des données numériques brutes est directement téléchargeable :
finances.gouv.fr : Les séries essentielles
Mais un bon nombre des indications du cadrage ne peuvent pas être extrait des valeurs brutes, par exemple un seul chiffre est donné pour tous les secteurs du transport. Et pour l’énergie, on n’a qu’un chiffre global regroupant tous les pays, qu’on peut essayer de rapprocher de ceux pays par pays regroupant tous les secteurs, mais sans qu’il soit très possible à l’arrivée de distinguer quels sont nos imports d’énergie de chaque pays.
En tout cas, la liste des principaux pays d’importation montre clairement le rôle de l’énergie à quelques exceptions près, l’Allemagne, la Chine, la place de l’Irlande reflète sa législation fiscale, il ne me reste guère comme interrogation sans explication immédiate que le rang élevé de l’Italie et de la Belgique :
finances.gouv.fr : Principaux déficits bilatéraux

Une liste intéressante d’études et éclairages par secteurs spécifiques :
finances.gouv.fr : Etudes et éclairages

Auschwitz L’aveu d’Himmler
– le 6 octobre 1943, Hitler tombe le masque. Ou plutôt, il confie la tâche à Heinrich Himmler.
– Hitler s’efforce donc de mobiliser les dirigeants de l’administration du Reich dans son entreprise insensée de destruction de « l’ennemi intérieur »
– « Dos au mur », il veut « souder ses plus proches compagnons dans une communauté de destin assermentée, les lier par la connaissance de l’extermination des Juifs et de ses implications »

Daily motion Discours de Himmler du 4 octobre 1943

phdn : Goebbels et l’entrée en fonction du centre d’extermination de Belzec
phdn : La volonté d’extermination exprimée dans les discours et les documents nazis
phdn : L’extermination au jour le jour dans les documents contemporains
phdn : L’antisémitisme mortifère d’Hitler

Idées fausses et faux débats à propos de la monnaie – Réflexion à partir de la « loi de 1973
« On ne peut qu’être frappé par le fait qu’aucun des grands manuels ou ouvrages de référence sur la monnaie ne fait la moindre référence à un bouleversement majeur qui serait intervenu en 1973 »

« Est-ce à partir de 1973 que l’Etat commence à emprunter sur les marchés ? »
« La réponse est évidemment négative [..] « L’État a depuis plusieurs siècles (c’était déjà vrai sous Louis XIV et même avant) toujours payé des intérêts sur la dette qu’il émettait, tout simplement parce que sinon personne ne lui prêterait » »
« la loi de 1973 maintenait un financement direct du Trésor par la Banque de France, ce qui disparait dans le Traité de Maastricht. Raison de plus, donc, pour dénoncer le Traité de Maastricht plutôt que la loi de 1973. »

Lorsque Pinay lance son emprunt en 1952, l’état le rembourse à 3,5% et en plus en indexant sur le cours de l’or. Quel aurait bien pu être l’intérêt de faire cela si l’état avait réellement eut avant 73 le droit d’imprimer librement de l’argent ?

« La loi de 1973 marque-t-elle une rupture dans les rapports entre la Banque de France et l’Etat ? »
« Pas du tout […] cet article ne change rien à la situation qui existait depuis 1936. L’article 13 de la loi du 24 juillet 1936 (texte signé par L. Blum et V. Auriol) précise en effet : « Tous les Effets de la dette flottante émis par le Trésor public et venant à échéance dans un délai de trois mois au maximum sont admis sans limitation au réescompte de l’Institut d’Émission, sauf au profit du Trésor public ». Ce qui veut donc dire que, dès cette époque, le Trésor ne pouvait pas être le présentateur de ses propres effets à l’escompte »

« les contempteurs de la loi de 1973 mettent en avant le fait que si la loi autorise les avances de la Banque de France, ces avances doivent être approuvées par le Parlement »
« il n’y a rien de nouveau. L’article 135 du décret du 31 décembre 1936 indique le montant total des avances consenties par la Banque de France à l’Etat et la date des conventions et Traités (votés par le parlement) qui ont autorisé ces avances. »

marianne2 : Le mauvais procès fait à la critique de la loi de 1973
Ceux qui prétendent dénoncer cette loi insistent et signent, mais détournent la question sur les accusations de lien de ces critiques avec l’extrême droite, qu’il déclarent réfuter. Mais ils n’ont rien à dire sur le fait que les éléments eux-même sont faux.

A peu près 70% de l’électricité provenait de l’hydraulique au début des années 2000, mais le pourcentage baisse petit à petit, à 53.7% en 2009.
EIA : Evolution de la capacité hydraulique
EIA : Evolution de la capacité thermique

Le renoncement au nucléaire a directement conduite à construire 2 centrales charbon (plutôt une centrale de 2 unité, Dürnrohr) en remplacement, cependant le pourcentage du charbon diminue ces derniers temps.
Austria Electricity – production 62.98 TWh (2009 est.)
D’apèrs wikipedia, les verts auraient bloqué le développement de plus d’hydroélectrique : Wikipedia : Energie en Autriche

Beaucoup de CCGT, mais un rendement à environ 38% :
Austria Energy efficiency report
– efficiency rate of thermal power plants is in line with the EU average, at 38 percent.
– Combined-cycle gas turbines account for 31 percent of the thermal capacity.
– Average CO2 emissions per kWh produced are low, at 145 gCO2/kWh in 2009
– carbon factor has been decreasing since 2003, when the share of coal-fired generation dropped from 16 percent to 7 percent.
Country profiles: Austria
– electricity tracking system Austria uses electricity disclosure, which provides consumers with details about the overall fuel mix of the supplier and the respective environmental impact
– CO2 emissions (g/kWh) and radioactive waste (g/kWh)
De 2004 à 2009 :
– le charbon est passé de 9.2 à 6.3
– le fossile au total a diminué de 6,1%
– la baisse de l’hydro a été compensée par la biomasse (de 0.6 à 3.8%) et l’éolien (de 1.5 à 3.6%), avec une augmentation au total de 3,3% des renouvelable à 62,1%
– le Unknown Origin a augmenté de 2.9%, ce sont les importations
– statistical values for electricity in the UCTE/ENTSO-E grid are applied for informing consumers through annual bills and advertising materials
– Par kWh, il y a 0,0027 g de déchets radioactifs
– P7 on trouve les Feed-in tariffs in 2010. P8 Une comparaison avec le prix du marché

e-control – Power labelling and disclosure
Electricity labelling is managed mainly via the Austrian Guarantees of Origin database (GO database), which covers the entire life cylce of a guarantee of origin (GO)
– electricity mix of 67,4 % from known renewable energy sources, 17,6 % from known fossil fuels, 0.3 % from other known energy sources and 14.7 % of unknown origin in 2010

Guarantee of Origin database : www.stromnachweis.at

AUSTRIA – Energy Mix Fact Sheet

Eurostat : Renewable energy statistics
Statistiques publiées par Eurostat, pas plus récent que 2009
Eurostat : Panorama de l’énergie : 2009
– Pas récent, mais intéressant pour une comparaiosn de tous les états

Can Austria Survive Without Nuclear Power?
– Un plaidoyer de 2010 comme quoi dans le future l’Autriche ne pourra respecter ses objectifs carbone que en intégrant du nucléaire
– « November the 5th, 1978 the Austrian voted with 50.47% against the use of nuclear power »
– « Instead of the nuclear power plant two coal fired plants were built. »

La centrale de Dürnrohr a été construite à la suite de cela : Dürnrohr Power Station (sur enipedia)
Elle est reliée à un réseau de chaleur de 31km de long pour alimenter la ville la plus proche de Sankt Pölten.

Une étude au révélations essentielles Persistence of Myths Could Alter Public Policy Approach

Après avoir lu un article qui réfute une par une des affirmations fausses, quelques jours après les lecteurs ont oublié quelle était l’affirmation fausse et laquelle correcte, et mélangent les deux jusqu’à prendre l’une pour l’autre.
L’effet augmente avec l’âge mais est présent pour tout le monde.
Le pire étant qu’une fois les affirmations mélangées, l’autorité du site qui a publié la réfutation est attribuée à l’affirmation fausse.

Par ailleurs au bout de quelque temps, l’origine d’une information est oubliée, et plus elle a été lue souvent, plus on est convaincu qu’elle est exacte. Y compris si on l’a lu répétée un grand nombre de fois par une source unique.
Le silence est-il la meilleur réponse ? Non plus, car les affirmations non réfutées finissent par au bout d’un moment devenir d’autant plus crédibles.
La seule solution finalement devient de pousser son propre message, en évitant de recopier celui d’origine, auquel on finit par donner crédit même quand on l’a répété uniquement pour le contredire.

On remarquera que certains ont très bien compris cette stratégie, comme les compagnies qui exploitent les schistes bitumeux d’Alberta au Canada qui ne cherchent même pas à réfuter la dénonciation des pollutions qu’elles provoquent, mais se concentrent juste sur le fait de répéter le plus souvent possible leur message sur les emplois qu’elles créent, en ignorant royalement le reste.

Quel est vraiment l’efficacité des techno et leur maturité ? Je n’ai pas vraiment toute les réponse mais voilà en tout cas quelques points d’info sur la base des centrales CSP existantes.

CENTRALES SOLAIRES THERMIQUES
– Un système développé par le DLR allemand
– sel de nitrate : graphite + matériaux à changement de phase
– stockage jusqu’à 10 heures, rendement 90%
– limité à 100 kW (mais combien de Wh ??)
– Australie : utilisation de l’air comprimé plutôt

Solar Tres : 6,25 t/16h/600 MWh

MATERIAUX POUR LE STOCKAGE DE L’ENERGIE THERMIQUE DANS LES CENTRALES ELECTROSOLAIRES : Etude du Cofalit
– intérêt : Coût très faible, bonne propriétés générales.
– un peu plus de 2 MJ/m3.K et 107 €/MJ.K => 387 k€/MWh.K. Avec un delta de 300 K, 1,3 k€ pour 1 MWh sur 1800 m3/163t (si mes calculs rapides sont bons, pas garanti)

CSP: Concentrated Solar Power : Research report 2009
Andasol 1 : 28.5 t / 400°C / 1 010 MW.h (cf wp Anbdasol ). 5l eau/kWh.
Solar Millenium : Construction of the Andasol Power Plants
– cover the demand peaks in the Spanish electricity grid during the summer months
– two tanks measuring 14 m in height and 36 m in diameter
– Andasol 1 : 175 GW.h/y
Andasol Solar Power Station | Case Study
– about 178,000 MWh per year, whereas a similar power plant without energy storage would generate only 117,000 MWh, a difference worth as much as $36 million at today’s electricity prices
RWE Andasol 3
Andasol 3 plant also has a thermal storage system, comprising of 30,000 tonnes of a special salt mixture. This can continue to run the turbine for 8 hours at full load
Baseload (24/7) Solar is here!
– MSES is also relatively cheap, clocking in at $50 to $100 per kWh, compared to about $1,000 for a Li-on battery
– Gemasolar is a 17-MW solar power tower plant with 15 hours of molten salt energy storage
https://en.wikipedia.org/wiki/Concentrated_solar_power#Costs
The AndaSol Project p 12, shows dumped power
Wikipedia Andasol costs
– cost around €300 million (US$380 million) to build, totaling about 13% of Andasol’s initial cost
– developers say Andasol’s electricity will cost €0.271
– feed-in tariff of just under €0.27/kW·h for the next 25 years
CleanEnergy : Andasol Solar Power Station | Case Study
– 7.5 hours of a energy storage brings down the project’s LCOE, increases capacity to 38.8%.
– system energy losses of only 5%
– salt is kept liquid at 260 C, heated to 400 C
– steam generator to produce superheated steam for a turbine (similar coal/nuc/gaz)
– Al Kuraymat ISCCS hybrid solar CSP plus combined-cycle natural gas plant
– Solar Millennium bankrupt in December 2011.

Al Kuraymat – Egypt – information
– heat transfer fluid : synthetic oil : heated to 393 °C at 20 bar
– water/steam and oil cycles are closed systems
– severe cyclic operation, rapidly progressing temperature at dawn => constraint on heat exchangers
– Gas Turbine : GE Frame 6FA / Natural Gaz
– Integrated Solar Combined-Cycle : Solar resource partially substitutes the fossil fuel (120 MW combined cycle, 20 MW solar input).

L’utilisation d’un mélange de sels fondus pour le stockage de chaleur, janvier 1980 :
L’état de la technique au moment du lancement du projet Themis. Ne semble pas avoir énormément évolué depuis.

Kentucky lawmakers shocked to find evolution in biology tests
Fidelacchius wrote:
[…] the Missouri Public Prayer Amendment, which […] allows students to skip homework if it offends their religious beliefs […]

So now it’s « My God ate my homework »?

Le meilleur commentaire de la semaine !

S’intègre à Visual Studio. Gère le C/C++

Il y a des erreurs dans notepad++ dans la liste de 100 erreurs dans divers projets open source.

Certaines erreurs ont été détectées dans Mozilla/Firefox.
Elles sont a priori corrigées depuis, cf https://bugzilla.mozilla.org/show_bug.cgi?id=710967

A Paris, livrer à vélo, ça coûte moins cher
– péniches sont chargées au port de Tolbiac (est Paris)
– conteneurs de 1,7 mètres cube dans vélos triporteurs à propulsion électrique
Vert Chez Vous et ses vélos utilitaires électriques
– vélos utilitaires électriques chargés à bord de la péniche-entrepôt
– débarqués tout au long de ses dix escales sur les abords de la Seine.
– livraison des marchandises préparées à bord

Vert chez vous : l’entreprise : véhicules électrique ou GNV
Vert chez vous : les vélo triporteurs
– transport de toute marchandise, y compris les plus sensibles => suspensions sur chaque roue
– réduit aussi l’usure mécanisque, la fatigue du conducteur, permet le transport d’objets fragiles
– capacité de transport : 200 kg / 2m3. 1 m de large
Vert chez vous : flotte véhicules électrique
– 4 Berlingos : 3,3 m3/800 Kg/120 km + 6 au cours de 2012
– Vito : 5,7 m3 + véhicule de 12 m3 prévu en 2012
– batteries en technologie Zebra, recyclage presque total et filière déjà en place
– pas de détail sur les véhicules en GNV

Une inauguration « Au fil de l’Eau » réussie pour VERT CHEZ VOUS !
– péniche-entrepôt Vokoli sur le quai des Grands Augustins, à Paris
Vert Chez Vous et sa péniche-entrepôt
– « péniche-entrepôt / vélos électriques » : moins cher que les traditionnels camions (centres logistiques situées en grande banlieue donc beaucoup de temps de trajet et coût de l’essence).

livraison en bateau + vélo de Vert chez Vous : modèle compétitif
– 6 minutes pour passer de l’entrepôt flottant au destinataire à livrer
– 14 tonnes ou 144 m3 de marchandise livrable par jour
– 2500 colis (entre 1000 et 2000 destinataires) par 18 vélos utilitaires électriques

Entretien avec Stéphane Roussel (Directeur transport RAJA) et Nathalie Da Cruz (Responsable Livraison RAJA)
– RAJA, leader européen de la distribution d’emballages aux entreprises
– tarifs en phase avec les prix pratiqués sur le marché
– 100% des livraisons sont effectuées à J+1, dévoyés inexistant
– livrons une péniche, sur laquelle sont préparée les tournées, vélo prend en charge ses commandes et les livre
=> modèle simple, absence de rupture de charge
– objectif court terme : 240 colis jour

Le forum ecocilien de la Région Ile de France se penche sur le sujet :
Ecociliens : La conversion écologique du transport de marchandises

Recupyl aurait développé un procédé efficace de recyclage des batteries :
Le recyclage des métaux : un gisement inépuisable

Recupyl: recyclage à 98% des métaux contenus dans les batteries lithium-ion!
– Li : entre 58 et 150 millions de tonnes (mais avec un calcul pe non conventionnel)
– batterie de 200kg contient environ 16kg de carbonate de lithium, pour environ 160km d’autonomie
– possible d’équiper 3,6 milliards de véhicules (parc 1 milliard de véhicules)
– part du carbonate de lithium dans le coût une batterie lithium ion est marginal
– lithium (sous forme de chlorure de lithium, LiCl) peut aussi être tiré de l’eau de mer (0.17g/m3)
=> Cette évaluation parait un peu exagérément optimiste, chiffres à revérifier

Toyota agit pour recycler les batteries de ses hybrides
Est-on prêt à recycler les batteries des véhicules électriques ?
– QUADRATURE DU CERCLE VOLUME-COUT
– recyclage ne couvrira pas le coût complet de la chaîne
Le recyclage des batteries – Enjeu majeur pour la voiture électrique
Batteries au lithium, problèmes et perspectives (15 janvier 2008, Grenoble)

Recherche sur les faibles doses: 4e workshop de l’association MELODI en septembre 2012

Workshop MELODI-2012 : The Fourth International MELODI Workshop on 12-14 September 2012.
– offers an update of recent low-dose research issues, and an opportunity to participate in the MELODI Low Dose Research Platform
– theme of the first day “Low dose risk research – state of the art”
– update on recent epidemiological studies and dosimetric aspects of low dose studies

Presentation documents
Implications of cardiovascular disease risk for radiation protection?
Radiation exposures from CT scans in childhood and subsequent risk of leukaemia and brain tumours
=> Léger sur-risque
– For every 10,000 head CTs in under 10s, expect one excess case of leukaemia and one excess brain tumour in the 1st decade after 1st CT
Epidemiological Studies on Natural Sources of Radiation and Cancer Risk

– Air Crew : Studies do not reveal unexpected radiation-related risks
– High Natural Background Radiation : No significant correlations in Yangjiang, No significant correlations in Kerala

MELODI-2012 Programme including satellite events

Melody Multidisciplinary European Low Dose Initiative Home page : yearly MELODI workshop

IRSN : Effets sanitaires des faibles doses – La recherche se structure à l’échelle européenne
– nous ne disposions alors pas de résultats expérimentaux nous permettant d’argumenter nos réponses.
– D’où le lancement du programme Envirhom en 2001.
IRSN : Le programme Envirhom
– l’IRSN a organisé en 2010 et 2011 deux conférences de consensus sur les effets vasculaires et les opacités du cristallin radio-induite
– l’IRSN préside actuellement la plateforme européenne MELODI

Il est intéressant de comparer avec le point de vue du régulateur américain sur les faibles doses qui dans son analyse la plus récente sur les effets d’un accident grave propose 4 modèles pour les effets des radiations, 3 sur les 4 incorporant un effet seuil :
NRC : SOARCA Process, Step 5: Modeling Health Effects

Par ailleurs, une conférence récente sur la sécurité des réacteurs :
Accidents majeurs de réacteurs nucléaires : affluence record à la conférence ERMSAR 2012
ERMSAR 2012 – présentations
Session 7 : Fukushima and Perespectives for SARNET

NB : Sur l’analyse du déroulement de l’accident de Fukushima, on consultera aussi l’annexe A du document State-of-the-Art Reactor Consequence Analyses (SOARCA) Report: Draft Report for Comment (NUREG-1935) qui analyse du point de vue américain comment les japonais ont réussi à gérer la situation.
Il est intéressant pour comprendre de lire l’article de wikipedia sur les BWR, la partie RCIC en particulier.
Voir aussi l’analyse de la première phase de l’accident pour chaque réacteur par un ingénieur de l’UCS :
Fukushima Dai-Ichi Unit 1: The First 30 Minutes
Fukushima Dai-Ichi Unit 2: The First 60 Minutes
Fukushima Dai-Ichi Unit 3: The First 80 Minutes

Empirics and Psychology: Eight of the World’s Top Young Economists Discuss Where Their Field Is Going
the central cause of the profession’s failure was the desire for an all-encompassing, intellectually elegant approach that also gave economists a chance to show off their mathematical prowess. Unfortunately, this romanticized and sanitized vision of the economy led most economists to ignore all the things that can go wrong. They turned a blind eye to the limitations of human rationality…to the problems of institutions that run amok; to the imperfections of markets…and to the dangers created when regulators don’t believe in regulation.

Le BDEW fait une annonce comme quoi les renouvelables arrivent à 25 % : BDEW : Erneuerbare Energien liefern mehr als ein Viertel des Stroms

               S1 2012     S1 2011 
Enr:           67,9 TWh    56,4 TWh
Enr:          ~25%         21%
Eolien:         9.2%        7.7%
Solaire:        5.3%        3.6%
Biomasse:       5.7%        3.3%
Hydraulique:    4%          3.2%
Div & Incinér : 0.9%       0.9% 

L’intermittent est à 14,5%, et les autres à 10,6%.

Le Fraunhofer complète avec le document suivant :
FRAUNHOFER ISE : Electricity production from solar and wind in Germany in 2012

               S1 2012     S1 2011 
Prod:          280   TWh  
Eolien:         24,8 TWh     20,4 TWh
Solaire:        14,3 TWh      9,8 TWh

Par contre les chiffres de l’ENTSO-E sont différents ?
– janvier 2012 = 35,73 TWh
– février 2012 = 38,87 TWh
– mars 2012 = 34,59 TWh
– avril 2012 = 29,77 TWh
– mai 2012 = 27,19 TWh
– juin 2012 = 29,95 TWh
Total : Janvier – Juin : 196 TWh
Cf ENTSO-E :
ENTSO-E – Consumption Data
ENTSO-E – MONTHLY CONSUMPTION (IN GWh)
ENTSO-E – DETAILED MONTHLY PRODUCTION (IN GWh)

L’évaluation suivante par RWI donne un montant des subvention de 110 milliard jusqu’en 2030
RWI Study: Solar Growth Costs Germany More Than EUR 110 Billion
– EUR 15 billion have been paid so far,
– EUR 85 remaining to be paid in the future (installed capacity).
– additional EUR 11.8 billion triggered by future capacity additions before the 52 GW cap will be reached
– new 52 GW cap on solar subsidies introduced with the latest EEG amendment will never be reached => By 2015, selling at the energy exchanges more attractive

RWI se trompe je pense. Déjà aujourd’hui en été pendant toute la durée où en journée la production solaire est intense, le prix du marché d’échange tombe à moins de 10€. Et le solaire ne produit plus au moment où il remonte. En hiver quand l’effet est moins majeur, de toute façon la production est faible et peu rentable. Même avec des montant de subvention peu important, il restera beaucoup plus rentable de les toucher que de vendre sur le marché.

A 52 GW, les pics sont autour de 46 / 48 GW. Le système électrique allemand s’écroule à ce niveau. Les problèmes seront tels avant même d’avoir installé 52 GW que le gouvernement sera obligé de mettre un terme au déploiement.

Le blog dont vient cette analyse semble en tout cas intéressant à suivre.

En complément, un consultant dans une conférence sur la sécurité de la fourniture d’électricité estime que l’Allemagne va devoir investir 25 milliard dans son réseau électrique, mais que cela n’est pas si élevé que cela par rapport au 13 milliard de subvention payés chaque année :
Power Engineering Int : German grid network faces $25bn bill

En préliminaire : Je ne vais pas prétendre ici faire un calcul extrêmement précis, qui me semble impossible, il s’agit juste de faire une estimation d’ordre de grandeur sur la base d’hypothèses moyennes.

Comme nous l’indique le Figaro, la facture énergétique atteint un record de 61 Md€ pour 2011 en France.

Croisons ceci avec les statistiques de l’INSEE sur le bilan énergétique de la France. On voit que ces 61 Md€ c’est pour des importation qui représentent environ 160 mtep (million de tonne-équivalent-pétrole). Les chiffres ne sont pas de 2011, mais les variations ne sont probablement pas énormes. L’augmentation du pétrole a certainement poussé à réduire celui-ci, justement le plus couteux dans le lot. En remettant à jour, il est à peu près certain que le prix par mtep augmenterait donc.

Le même bilan indique que nous avons généré 118.4 mtep d’énergie primaire dans le secteur électrique, dont on le sait 70% pour le nucléaire. Le coût de ces mtep ressort donc, s’il avait dû être importé sur les mêmes base que l’énergie fossile, à 31 Md€.

Toutefois, si nous n’avions pas fait le choix du nucléaire, nous consommerions plus d’énergie directement (chauffage gaz plutôt qu’électrique), et nous pousserions les centrales les plus efficace possible pour générer l’électricité avec moins de consommation d’énergie primaire.
Il est intéressant pour avoir un point de repère supplémentaire de faire aussi le calcul à l’envers en partant plutôt du nombre de TWh qui ont été générés (421,1 TWh d’après le bilan RTE 2011) et de les convertir en mtep (les tables de correspondances donnent 1Mtep = 11,630 TWh). Le coût tombe certes à seulement 13,8 Md€ mais sur la base d’un rendement de 100% physiquement impossible.

En complément il est utile de regarder nos voisins qui n’ont pas fait ce choix du nucléaire, l’Italie par exemple, mais même l’Allemagne. Les centrales électriques effectivement installées ne sont en majorité pas de dernière génération, et le parc immobilier consomme plus d’énergie thermique en direct sans passer par l’électrique, mais reste bien loin des meilleurs performance théoriquement possible à la fois en isolation et en rendement des chaudières, où les chaudières de plus de 20 ans au rendement médiocre restent très nombreuses.

Conclusion : Sur cette échelle entre deux valeur, l’une sur- et l’autre sous-évalué pour des raisons d’un coté et de l’autre évidentes, il semble raisonnable de retenir le point moyen comme quoi le nucléaire contribue positivement d’environ 25 Md€ à la balance commerciale de la France (inclut le bénéfice des exportations).

L’aspect le moins bien évalué ici est clairement l’impact en réduction de la consommation d’énergie primaire que représenterait la sortie du nucléaire. Mais l’hypothèse prise ici revient à plus de 50% d’amélioration du rendement final ce qui me semble généreux par rapport à ce qu’il se passe dans les faits chez nos voisins. Les efforts effectivement présent par rapport à la France ont du mal à avoir un impact si significatif que cela une fois rapporté au parc dans son ensemble.

Pour référence, une partie des calculs utilisés :
– 160.2 * 11.630 = 1863 TWh.
– 61 / 160.2 * 118.4 * 0.7 => 31 M€
– 61 / 1 863.126 * 421.1 => 13,8 M€