La Billetterie

Un peu de tout saupoudré délicatement

Affichage des articles publiés par jmdesp

Pourquoi la géothermie serait plus difficile à mettre en place au Japon qu’en Islande ? :
http://www.enerzine.com/forum2s/37-debat-actualite/8837-post-fukushima-secteur-solaire-japonais-bouillonne.html?linepostPage=2#go_61947
En Islande, l’exploitation se fait avec des geysers : en gros des courants d’eau alimentés en chaleur par l’intense activité volcanique. L’Islande a été crée sur le rift au fond de l’Océan Atlantique d’où sort une intense énergie pour constituer la nouvelle croûte océanique. Des circulations d’eau en plus et cela donne les geysers et l’eau chaude gratuite. Il suffit d’aller chercher les sources avec de gros tuyaux.

Au Japon, le volcanisme vient principalement de la subduction de deux plaques tectoniques sous la plaque principale asiatique, des vieux morceaux de plaques plongés dans la lithosphère sont fondus en profondeur et remontent, alimentant le volcanisme explosif de la chaîne du Pacifique. Pour aller chercher de l’eau chaude il faut tout d’abord l’injecter sur des roches instables en profondeur et récupérer l’eau avec par-dessus un risque de séismes…

En bref ce sont deux volcanismes différents, au Japon les séismes résultant de l’accumulation de tensions entre les plaques sont bien plus violents que ceux en Islande qui correspondent à de violentes remontées de magma.

Et en fait la production islandaise avec 575MW n’est pas vraiment impressionnante.

La cours de comptes et les mauvais des biocarburants :
LeMonde – Agrocarburants : un cocktail qui coûte très cher à la pompe

smartplanet : Hausse des ventes de carburant contenant du bioéthanol
Sur les 6 derniers mois de 2011, le SP95-E10 a été vendu en moyenne environ 3,5 centimes par litre moins cher que le SP95 => Financement de l’écart ?
Superéthanol-E85 : 0,91€/l, SP95 : 1,52/l => A distance parcourue équivalente, économie de 0,39 € par litre
2011: 6.500 véhicules flex-fuel, parc 22000. Même niveau de prix que les modèles essence classiques.

smartplanet : La Cour des comptes critique le soutien aux biocarburants routiers
Coût consommateurs : 2,77 Mrd€ entre 2005 et 2010,
Coût Etat : 820 Mln€
=> 6% de la surface agricole en France
– seuls équilibres modifiés : agricole
– pas de changement : indépendance énergétique, réduction des émissions de gaz à effet de serre
Ecart énergie par unité de volume : Ethanol : -34%, biodiesel : -8,5%

Allons donc à la source pour comprendre vraiment ! (Maj des liens cassés le 22 août, apparement la CdC n’a pas eu le mémo sur le fait qu’une URL est permanente)
Cour des comptes – communiqué de presse – Évaluation d’une politique publique : la politique d’aide aux biocarburants
Enfin le détail des surcouts :
– 0,94 Md€ surconsommation
– 1 Md€ TIC surconsommation bioéthanol
– 0.5 Md€ TIC surconsommation biodiésel
– 0,33 Md€ TGAP conso carbu traditionnel
=> 2,77 Md€ de plus pour les consommateurs (dt 1,83 versé à l’état)
=> 2,65 Md€ défisc (état => producteurs, pas pétrolier)
D’où seulement 850 Ml de la défisc financé par l’état.

Le supaiement en pourcentage devrait pouvoir se calculer à partir des chiffres du montant de TICPE qui a en fait très peu bougé depuis 2005 :
La fiscalité des produits énergétiques applicable au 1er janvier 2012
fiscalité des produits pétroliers dans la loi de finances initiale pour 2005 et la loi de finances rectificative pour 2004

Site de la Cour des comptes – rapport complet – La politique d’aide aux biocarburants
– Capacité de production des raffineries : Exactement la
consommation d’essence en 1994, 50 % de trop en 2009
– surplus : 8,3 Mt en 2009.

L’ADEME remet une couche sur le peu d’efficacité des agrocarburants en terme de CO2, avec une réduction qui n’atteint pas le seuil de 35% à cause du changement d’affectation des sols (CAS), sans même s’intéresser à l’aspect économique :
Agrocarburants de 1ère génération : le changement d’affectation des sols affaiblit l’ACV

Au passage Discussion sur la possibilité de rouler à l’huile végétale pure
Pour info : http://www.prolea.com/ : Site de le Fédération des huiles et protéines végétales, pionnière dans le développement d’énergies renouvelables

Analyse de la Chine et de ses tentatives pour s’introduire dans les marchés européens :
http://www.understandingchina.eu/Chinaideascommunity/KnowledgePartnercontributions/tabid/887/PostID/2759/Default.aspx
En particulier son échec en Pologne.

Le capital est une ressource limitée : Mais qu’est-ce qui empêche techniquement d’avoir une banque centrale qui « crée » du capital en imprimant des billets sans limite pour tout ceux qui déclarent avoir besoin de ce capital pour investir utilement, qu’est ce qui fait que le capital en soit est une ressource limitée ? Rien, sauf que … La vrai limite, ce sont les ressources que ce capital permet d’acheter. Le capital permet de payer des ouvrier, de s’accaparer des matières premières, etc : Tous sont disponibles en quantité limité.

Si la banque centrale imprime des billets en quantité illimitée à tous ceux qui sont demandeurs, on va voir un paquet de rigolo, de type loufoques, de « Jean-Luc Mélenchon » qui n’ont jamais dirigé une entreprise, ni été entrepreneurs, ni créé de la valeur industrielle par eux même, mais qui ont plein de bagout pour convaincre beaucoup de monde que leur idée sont *génialissimes*, donc on les verra arriver et déclarer que *leur* projet est celui auquel il faut attribuer le capital, capital limité dans la mesure où les ressources qu’il permet de s’acheter sont limitées.
Comment la banque centrale choisit-elle ? Soyons claire et net, elle n’en a pas la capacité.

Le système capitaliste actuel est que ceux qui décident sont ceux qui ont déjà du capital, c’est à dire, ceux qui su déjà soit diriger, soit reconnaitre, des projets qui avait de l’intérêt, et qui était capable de créer de la valeur, donc du capital. Et qui sont donc les mieux placés pour déterminer où le capital doit aller.
Et surtout pas une administration qui de manière répétée démontre régulièrement son incompétence absolue dans ce domaine.

Soyons clair par contre, que cela signifie qu’il n’y a *aucune* raison qu’on obtienne ce capital du simple fait d’être le fils de X ou de Y, et dans cette logique, je serais personnellement pour, exactement au contraire de Sarkozy, une très forte taxation des héritages, elle pourrait même être de 100% sans me gêner plus que cela.

Une économie à la Mélenchon, où de manière centralisée on « détermine quels besoins […]; fixe des règles […] ; stimule la recherche […] » , est celle où l’état contrôle tout et cherche à résoudre tous les problèmes lui même de manière centralisé. Les soviétique ont réalisé que cela ne marchait pas et ont commencé les réforme pour sortir de cela en *1965*, avec les réforme Kosygin je cite wikipedia en sur le sujet :
« conscious of the First World’s superiority, [Kosygin] believed that decentralisation, semi-public companies, and cooperatives were keys to catching up. His reform sought a gradual change from a « state-administered economy » to an economy were « the state restricts itself to guiding enterprises »,
Ce sur la base des idée de l’économiste soviétique Evseï Liberman avec malheureusement un croyance qui restait plus forte que celle de Liberman, et donc des modifications dans ce sens des ses propositions, sur la capacité de contrôler centralement d’une manière toujours quand même encore élevée ce que faisaient les entreprises.

Et même cette libéralisation partielle de l’économie, rapidement fortement limitée par Brejnev qui ne partageait pas vraiment les idée de Kosygin, n’a jamais atteint les performances de celle américaine qui eux n’ont jamais cherché à contrôler ce que font.

Au total :
– Début du soviétismes contrôle centralisé absolu des entreprises : Désastre et famine
– Suite du soviétisme, coexistence d’un marché libre à coté de celui centralisé : Toute l’économie survit grâce à la partie libre
– Réformes Kosygin, lâché de bride partiel aux entreprises : une sensible amélioration
– Economie US avec aucun contrôle , des entreprises qui déterminent librement ce qui marche et se focalisent dessus : Une économie bien plus performante que celle soviétique ne l’a jamais été

Un article d’info sur l’incident récent sur cette plate-forme gazière en mer du nord :
LeParisien – Risque d’explosion sur la plate-forme de Total

Beaucoup de solution de renouvelable dépendant en fin de compte du gaz pour assurer le complément.

L’histoire de cet incident précédent du même type est intéressante :
Le 6 juillet 1988, l’explosion et l’incendie de la plate-forme Piper Alpha, située en Mer du Nord, au large des côtes d’Écosse, fera 167 morts. Après une fuite, du gaz naturel s’était accumulé sous la plate-forme avant de prendre feu, provoquant une explosion massive.

A découvrir ici :
http://sylvestre-rossi.blogs.nouvelobs.com/

Une source JdN sur les classement PIB :
http://www.journaldunet.com/economie/magazine/classement-pib.shtml

Une autre pour le PIB par habitant dont les chiffres ne correspondant pas vraiment à ceux du JdN :
http://www.indexmundi.com/g/r.aspx?c=ja&v=67&l=fr
D’ailleurs divers autres chiffres sont aussi dispo dont la conso d’électricité, à comparer avec ceux de Google :
http://www.indexmundi.com/g/r.aspx?t=0&v=81000&l=fr (source du CIA World Factbook apparement)

Une belle courbe de la consommation d’électricité par habitant de divers pays hautement industrialisé représentatifs :
http://www.google.fr/publicdata/explore?ds=d5bncppjof8f9_&met_y=eg_use_elec_kh_pc&idim=country:JPN&dl=fr&hl=fr&q=japon+consommation+%C3%A9lectrique#!ctype=l&strail=false&bcs=d&nselm=h&met_y=eg_use_elec_kh_pc&scale_y=lin&ind_y=false&rdim=country&idim=country:JPN:ISR:IRL:FRA:ESP:KOR:DEU:AUT:CHE:GBR&ifdim=country&hl=fr&dl=fr
Quand on regarde bien, les chiffres Google (World Bank) ne sont pas précisément identiques à ceux indexmundi (CIA), ça peut conduire à des classements différents.

Au total, le Japon malgrè le gachis d’électricité que chacun pouvait constater et une consommation électrique par habitant supérieure à celle de la France, a un ratio PIB/energie primaire très bon, même s’il est exagéré de dire que c’est le meilleur au monde : l’Angleterre, beaucoup moins bonne en PIB aujourd’hui, avec la baisse de la livre, mais économe en énergie est au même niveau, ou très légèrement au dessus. La Suisse certes atypique est nettement au dessus. Et bien qu’atypique, la Suisse n’est pas non plus un micro-pays, comme le Luxembourg ou certain états producteurs pétrolier assez hors norme de ce coté.
Il reste que la France par rapport au Japon n’est pas très performante sur la consommation totale d’énergie, à voir dans le détail pourquoi.

Etude de l’Ifri qui montre apparement que la surcharge renouvelable n’est qu’une faible part du prix de l’électricité en Allemagne :
http://www.ifri.org/?page=detail-contribution&id=6889

Etude montrant qu’elle augmente de plus en plus en Allemagne et qu’en France/Espagne, on a pas osé faire payer aux consommateurs le vrai prix :
http://www.renewablesinternational.net/passing-on-the-cost-of-renewables/150/537/32068/

Mes remarques sur http://www.enerzine.com/15/12954+sortie-du-nucleaire—les-electro-intensifs-se-defendent+.html
quand le prix est très élevé, je dirais même anormalement élevé comme en Allemagne, ça peut devenir un écran de fumé pour un canal indirect de répercussion sur les consommateurs du surcoût des renouvelables. C’est vraiment louche que simultanément les consommateurs allemands payent leur électricité plus cher qu’ailleurs, et aient plus d’électricité renouvelable qu’ailleurs, et pourtant qu’on nous affirme que l’un n’a rien à voir avec l’autre. L’un des moyens qui peut donner ce type de tour de passe-passe est la comptabilisation en frais généraux de frais en réalité liés aux renouvelables, puis l’inclusion dans la base de la facture d’électricité, et non dans la surcharge renouvelable. A priorité c’est effectivement ce qu’il se passe au moins pour le très fort renforcement du réseau électrique rendu indispensable par les éolienne, qui du coup devient officiellement un coût qui n’a rien à voir avec le renouvelable.

Il faudrait donc, malheureusement c’est complexe, ça prend du temps, analyser très en détail la structure de coût électrique en Allemagne pour comprendre les raisons profondes de l’écart (l’Allemagne utilise beaucoup de charbon/lignite, en théorie ça devrait avoir au moins l’avantage d’être économique, si ça ne répond même pas à cela, on se demande pourquoi ils s’obstinent) et répondre précisément à cette question.

En tout cas au minimum, il y a 2 points :

– la surcharge renouvelable parait proportionnellement inférieure car la base de la facture pour les particulier est déjà très chère (les particuliers allemands subventionnent l’électricité des industriels)

– par rapport à la faible proportion de l’électricité que produisent éolien/solaire/biomasse, la surcharge est tout de suite plus importante. Les chiffres des renouvelables sont gonflés en ajoutant l’hydraulien qui lui produit beaucoup en ne coutant pratiquement rien et ne demande aucune subvention.

Le mauvais élève solaire a obtenu que sa note soit moyennée avec celle de l’hydraulien tête de classe, ce qui lui permet de passer pour bien meilleur qu’il ne le serait si ces résultat à lui étaient regardés tous seuls dans la facture.

L’académie des sciences a sorti quelques études très intéressante sur le sujet, dont on a peu parler.

Le rapport d’étape de juin 2011 contient beaucoup de documents utiles :
Rapport d’étape du groupe de travail de l’Académie des sciences « Solidarité Japon »

La liste des sujets traités :
1 L’accident de la centrale nucléaire de Fukushima Dai-ichi ; texte ASN et IRSN
2 Glossaire nucléaire
3 Les réacteurs à eau légère (ou ordinaire) – Réacteurs à eau pressurisée (REP) et réacteurs à eau bouillante (REB) ; texte B. Barré
4 Les accidents graves sur les REB ; Description spécifique de l’évolution d’un accident grave dans un réacteur à eau bouillante
5 Les améliorations de la sûreté des centrales nucléaires apportées par EDF à la suite des incidents et accidents du passé ; texte EDF
6 Le risque hydrogène dans les enceintes des réacteurs du parc nucléaire français ; texte IRSN
7 L’évaluation de la tenue aux séismes des installations nucléaires françaises ; texte IRSN
8 Retour d’expérience de Fukushima, recherche sur le combustible nucléaire ; texte R. Guillaumont
9 L’apport des recherches de l’IRSN, concernant les accidents avec fusion de coeur, à la compréhension de l’accident de Fukushima et de ses conséquences ; texte IRSN
10 Comparaison des systèmes de sûreté d’EPR avec ceux des réacteurs de deuxième génération ; texte B. Barré
11 La recherche à l’IRSN et au CEA dans le domaine de la sûreté nucléaire pour les réacteurs à eau ; texte IRSN-CEA
12 Vieillissement des centrales nucléaires de type REP ; texte Y. Bréchet
13 Les réexamens de sûreté et les visites décennales des réacteurs à eau sous pression ; texte ASN
14 Le cycle du combustible et ses différentes étapes ; texte B. Barré
15 Les réacteurs de 4e génération, le prototype ASTRID – Les enseignements de l’accident de Fukushima ; texte CEA
16 Le cycle du combustible des réacteurs à neutrons rapides ; document CEA
17 La sûreté des réacteurs à neutrons rapides refroidis au sodium ; document IRSN
18 Le cas des réacteurs embarqués (propulsion navale) ; texte de B. Barré
19 Document ASN : Présentation des évaluations complémentaires de la sûreté des installations nucléaires au regard de l’accident de Fukushima

L’avis final de la commission
A mon sens, un élément manque : Le besoin d’une meilleur compréhension des effets des radiations et des doses faibles, à travers le financement d’études et de recherches qui permettraient de lever les doutes qui subsistent à ce sujet, et de répondre rapidement, précisément, sans ambiguité ou aveu d’ignorance, c’est à dire avec la capacité de démontrer l’absence d’un effet (ou pour le moins que si un effet existe, il est inférieur au seuil de mesure, et de souligner à quel point d’autres dangers que nous acceptons dans la vie de tous les jours sont eux supérieurs à ce même seuil) plutôt que de devoir se contenter de relever l’absence de démonstration probante d’un effet, aux doutes que certains nouveaux résultats soulèvent de temps en temps.

Un format de document intéressant avec l’option signature dSig *et* chiffrement xml enc. Concu pour le iBook, mais pourquoi pas l’utiliser pour autre chose ? :
wikipedia Epub
EPUB Open Container Format (OCF) 3.0 : METAINF/signature.xml
EPUB Open Container Format (OCF) 3.0 – Recommended Specification 11 October 2011
Adobe Acrobat Navigator / Universal Container Format / Encryption
– UCF uses XML Encryption to provide a framework for encryption, allowing a variety of algorithms to be used.
– Even though a UCF container MAY contain non-XML data, XML Encryption can be used to encrypt all data in a UCF container
– Signed resources MAY subsequently be encrypted by using the Decryption Transform for XML Signature. This feature enables an application such as a UCF agent to distinguish data that was encrypted before signing from data that was encrypted after signing.
Open Packaging Format (OPF) 2.0.1 v1.0.1

Commentaire chez Notes d’un économiste :
A la nuance près qu’il y a quelques mois les investisseurs se précipitaient sur la dette allemande à un taux réel fortement négatif de préférence aux autres dettes elles aussi classée AAA . Ils allaient donc volontairement dans cet abattoir.

Et que depuis ce moment, les taux de la dette française sont passés d’une valeur qui me semble à l’époque avoir été un taux réel légèrement positif, à une valeur aujourd’hui qui est légèrement négatif, depuis qu’elle n’est *plus* *AAA* !

Et que le plus grand « fautif » d’un taux fortement négatif est la très libérale Angleterre, rien d’étonnant, l’alliance de la politique inflationniste de création monétaire de la banque d’Angleterre et de la surprenante bonne volonté des marché à lui conserver son AAA et des taux très favorables ne peut pas donner un autre résultat.

Enfin l’article de Vox critique peut-être cette situation, il souligne surtout qu’elle n’est pas innovante, il y a quelques dizaines d’années lorsque les états avaient du mal à juguler l’inflation, qu’une inflation à 3% était un rêve impossible, un taux négatif pour les dettes souveraine était la règle.

L’incidence fiscale n’est pas là, parce que *simultanément* les banques commerciales reçoivent beaucoup plus d’argent des banques centrales à un taux encore plus négatif, et que la doctrine du ‘too big to fail’ signifie qu’elles n’ont pas de risque réel à le repréter aux états à un terme plus long, forcément les banques centrales continueront à injecter ce qu’il faut, au taux qu’il faut, pour rééquilibrer le truc aussi longtemps qu’il faudra.

Bref, les taux réels sont négatif et c’est une très bonne chose, parce qu’aujourd’hui la priorité est d’euthanasier les rentiers pour relancer l’investissement vers l’économie dite réelle. Comme l’article le souligne, la IIème GM et les années qui l’ont suivi ont été une période de très forte répression financière. Elles ont aussi été des années de croissance exceptionnelle du PIB (oui, celui pendant la guerre était un PIB d’effort de guerre, mais les moyens de production ont été rapidement et efficacement réaffectés à la production civile ensuite, sans pénaliser bien au contraire le PIB civil. L’industrie civile a énormément profité de la propagation accélérée au cours de la guerre de techniques de production beaucoup plus modernes et beaucoup plus efficaces). Pour le moins, ceux qui défendraient que la répression financière est un erreur terrible ont à lutter contre la démonstration qu’elle est très loin de forcément empêcher la croissance.

La plupart des non-spécialistes des réseau électrique considèrent les problème d’alimentation électrique uniquement en terme de puissance nécessaire. Si la puissance fournie est la bonne, cela suffit !

Il y a déjà un énorme problème dans les calculs réalisés habituellement qui est de considérer qu’il suffit que la puissance moyenne fournie corresponde à la puissance moyenne consommée. En réalité, si à tout instant la puissance disponible n’est pas égal à la puissance consommée, le résultat en terme vulgaire est une panne de courant, qui peut impacter une zone importante. Et avoir un peu plus tard à disposition plus de courant qu’il n’en faut ne résout rien.

Il y a un autre problème, encore plus subtil, le fait que sur un courant alternatif la consommation est à la fois une question de puissance active, mais aussi de puissance réactive.
Quelques bouquins sur le sujet :
Reactive Power Management of Power Networks with Wind Generation chez Springer en direct
An Introduction to Reactive Power Control and Voltage Stability in Power Transmission Systems
Electrical Power System Essentialsgbooks

Il semble que l’Allemagne a desrègles à ce sujet :
reactive power must be provided to stabilize grid frequency and voltage (something wind turbines and solar arrays are already required to do in Germany)

Or la plupart des systèmes mis en place autour des renouvelables gèrent très mal cela, quelques explications de la part de « anyone » sur fr.soc.environnement:
Pour rester en charte, je dirai que c’est un des points (la tension et son réglage) sur lesquels Négawatt s’est planté en n’en tenant pas compte. L’autre point est le problème de stabilité du réseau (maintenir tous les groupes synchrones).

La tension et la stabilité sont deux notions difficile à acquérir et a maitriser. L’art du réglage de la tension se transmet par l’apprentissage du métier, pas dans les écoles.

Je vais essayer de dégrossir le sujet et ne pas trop rentre dans les détails techniques pour ne pas risquer encore des remarques.
Tu as bien senti le problème en parlant de distance, mais il ne s’agit pas de distance physique mais de distance électrique, c’est à dire l’impédance de liaison entre le point du réseau qui règle la tension et le point de la consommation. Cette distance électrique n’est pas évidente à déterminer puisqu’elle dépend de la structure du réseau dont le schéma peut changer à tout moment, soit sur manœuvre soit sur incident.
Contrairement à ce qu’on apprend à l’école, sur un réseau de transport quand le tension baisse, la puissance ne baisse pas mais c’est le courant qui augmente. C’est une hypothèse souvent oubliée pas les jeunes ingés pleins d’idées
Ceci est du aux régleurs en charge des transfos ( google).
Par ailleurs, il faut savoir qu’une ligne électrique, ce n’est pas simplement des fils avec une résistance. En schéma équivalent monophasé, c’est une self en série avec une résistance et un condensateur par rapport à la terre.
Si tu mets sous tension une ligne par seulement une extrémité, tu mets en service un condensateur. Ce condensateur fait remonter la tension.
Quand tu fermes l’autre extrémité, un courant s’établit et le terme -Lwi ( w=oméga) commence à grandir. La ligne fourni toujours du réactif puisque le terme u²/Cw l’emporte. Si tu charges la ligne jusqu’au point ou lwi = u²/cw , tu seras à la puissance caractéristique de la ligne, point où elle ne génère ni n’absorbe de réactif. Au delà de la puissance caractéristique, le ligne devient selfique et absorbe du réactif. Sans production locale de réactif, la tension à l’extrémité de la ligne baisse. Comme la puissance est constante, le fait que la tension baisse entraine une augmentation du courant, augmentation de courant demandant à nouveau du réactif pour maintenir la tension. Si le réactif absorbé par le ligne n’est pas compensé, la baisse de tension va continuer jusqu’à un point appelé « tension critique » où le réseau s’écroule en tension, écroulement qu’il est quasiment impossible à rattraper! ( on a retrouvé le réseau 400 kV à 105 kV en Bretagne.Là, il n’y a plus rien à sauver, il faut mettre hors tension et tenter de repartir).

Voilà pour la théorie (simplifiée).

Alors quelle est la distance maximale entre tes deux points? Ben, ça dépend:
– de la structure du réseau, de la nature et du niveau de tension des lignes,
– de la charge de la ligne ( sur un réseau les transits se superposent).
– des moyens de production locaux de réactif, tant du coté générateur que du coté charge.

Donc, pour répondre à ta question, il faut faire une étude relativement complexe, puisque qu’il faut envisager toutes les hypothèses de fonctionnement du réseau (été, hiver, avaries ou entretien d’ouvrages).

Ce problème est complexe d’autant qu’on ne sait prévoir le réactif que de façon approximative. Sur un réseau, la gestion du réactif est aussi importante que celle de l’actif.
C’est sur ce point fondamental que je diverge avec les gens de Négawatt qui n’ont fait les compte qu’en actif (dans l’hypothèse du courant continu dit-on dans les modèles). Et tant que ce point ne sera pas pris en compte par les ENR, elles seront forcément limités sur le réseau puisque les générateurs ne sont pas réglables en réactif (ce n’est pas le seul point).

Une autre petite couche de Anyone :
Les machines tournantes synchrones ont des propriétés et des possibilité de réglage de la tension et de rester au synchronisme que les production renouvelables ne possèdent pas.
problèmes de régulation et d’énergie cinétique inexistante coté éolien et PV.

Nouveau complément d’Anyone sur les 93% au Portugal :
la PCC minimale doit dimensionnée en fonction des utilisateurs les plus contraignants: trains, broyeurs de cimenteries, fours à arc industriels.

Si cette PCC n’est pas suffisante, il y aura des variations de tension (entre autres) qui lui péteront son alim de PC (voir plus si affinité…)

l’Espagne (et l’Europe) assure les services système
le MVar à qui est-ce facturé ? parce que ma connaissance il n’y a pas d’éolienne synchrone
Le MVar n’est pas facturé en tant que tel. Ce qui est rémunéré c’est le
service « réglage de la tension ». Donc les producteurs qui fournissent et
absorbent du réactif touchent une « prime ». Ce service implique
l’obligation de participer au réglage secondaire de tension (RST ou RSCT
en France).

A l’image des bonus malus, il serait intelligent que ceux qui ne
participent pas au réglage de la tension soient pénalisés. Seulement,
l’éolien n’est déjà pas rentable et cela ne ferai que renchérir les couts.

La question se posera le jour où il faudra démarrer un groupe plus cher
que le marginal pour assurer la disponibilité de réactif.

Passer de 75% a 50% de nucléaire en 2015
– une hypothèse de croissance de la consommation de 2% en moyenne, en 14 ans l’augmentation de la consommation est de 29%.
– supposez en écrivant cela que le réseau de transport est de capacité infinie, qu’il n’y a pas de perte de transport ( pourtant presque doublées pour l’éolien par rapport au nucléaire)
– moments clés en hiver c’est 7h-12h, 18-20h30 et l’enclenchement des
heures creuses
– un nuage sur Paris, c’est 300 à 350 MW en plus
– C’est le nucléaire qui « monte » ou « descend » le plus vite ( si on exclu les TAG à cout exorbitant et à puissance limitée)
– si vous demandez a un groupe charbon de passer de Pcmin à PC0max, l’opérateur va vous répondre qu’il doit devoir démarrer deux broyeurs et les réchauffer ce qui va prendre du temps.
– Par ailleurs, les contraintes de dilatation des chaudières classiques limitent les vitesses de montée en puissance.
– La longueur d’une chaudière d’un groupe 700 MWe varie de 60 cm entre l’état froid et l’état chaud. Il faut etre gentil avec les soudures et y aller doucement.

En complément depuis un site critiques des éoliennes :
Groupe d’information sur les éoliennes – Le transport du courant électrique
– les éoliennes ne comptent pas leur consommation d’électricité et leurs pertes jusqu’à la connexion au réseau dans le calcul de leur puissance et de leur coefficient de charge
– Le prix d’une ligne transportant 2 GW sur 1000 km est de l’ordre de 1 G€ sans compter les prix d’appropriation des terrains
– En pratique, on a rarement eu besoin de transports à très grande distance avant les grands projets de renouvelable et, en dessous de 300 km, les lignes très haute tension reviennent moins cher avec des voltages moins extrêmes : 440 kV ou 220 kV (chiffres pour la belgique, ceci dit en France une grande partie du territoire est proche d’une centrale nucléaire)
– Pour transmettre à grande distance, il faut des générateurs électriques capables de produire assez d’énergie réactive, ce que peuvent générer les grosses centrales thermiques et les centrales nucléaires mais pas les éoliennes actuelles ou les petites centrales de cogénération.
– Un dispositif qui permet de réguler la puissance réactive sur un nœud du réseau s’appelle un déphaseur. Il coûte 5 M€.
– Il faut, tout de même, ajouter des lignes HT si la puissance transportée dépasse la capacité des lignes existantes.
– le monopole du réseau est toujours responsable des incidents […] en définitive payées par les consommateurs d’électricité puisque les tarifs augmentent quand les monopoles ont des dépenses supplémentaire
– il s’avère maintenant que c’est l’éolien et non le nucléaire qui a besoin de plus de pylônes
– l’amortissement de lignes qui devraient être utilisées à leur capacité maximum mais seulement pendant 10 % du temps augmenterait sérieusement le prix de l’électricité.
– 1000 km, soit 10 fois plus loin que le trajet moyen en France (et 20 fois plus qu’en Belgique)
Pertes sur le Réseau Public de Transport : taux de pertes sont compris entre 2 et 3,5% […]. En moyenne, le taux s’établit à 2,5%

Mobilisation des moyens de réserve Allemands sur l’hiver 2011 :
Romandie – Electricité: l’Allemagne a recours à ses capacités de réserve
– activation du générateur de réserve d’une centrale au charbon à Mannheim (sud)
– deux autres unités de réserve en Autriche
– des difficultés d’approvisionnement en gaz russe ont fait s’envoler la demande et pénalisé la production
– réacteur d’une centrale au gaz à Karlsruhe (sud), non loin de Mannheim, a dû être éteint, faute de gaz russe pour l’alimenter

Areva met en avant ses propositions pour améliorer la sécurité des centrales nucléaires :
enerzine – Nucléaire : Areva s’appuie sur son programme Safety Alliance

– Installation de système de ventilation filtrée de l’enceinte de confinement : Filtered Containment Venting Systems (FCVS) :
Présent seulement dans 50 centrales dans le monde ? 50 sites ou 50 réacteurs ?
New Challenges, Proven Solutions /
Emergency Preparedness : Filtered Containment Venting System (FCVS)

Areva – White Paper – Filtered Containment Venting System

– Recombineurs auto-catalytiques passifs : New Challenges, Proven Solutions /
Emergency Preparedness : Passive Autocatalytic Recombiner (PAR)
: Présents dans plus de 100 récateurs dans le monde

La gestion des risques posés par l’hydrogène dans les systèmes en place dans les centrales françaises est analysée ici : Rapport d’étape du groupe de travail de l’Académie des sciences « Solidarité Japon » : Annexe 6 – Le risque hydrogène dans les enceintes des réacteurs du parc nucléaire français ( lien vers l’ensemble du rapport )

L’affaire DSK – Carlton jette la lumière sur d’étrange pratiques dans le BTP. Les extraits de la procédure publiés par Le Monde montrent toutes sortes de contacts étranges :
LeMonde – Affaire Carlton : dans les procès-verbaux, le bal des courtisans

JDD : Pierre Berger, PDG d’Eiffage, se dit victime du réseau de David Roquet
Tout le monde sait au sein de la société que des pratiques d’un autre temps ne doivent pas avoir cours ici.
Notre métier, […] gagner des appels d’offres avec des solutions techniques innovantes et des chantiers propres.
Nous organisons effectivement depuis plusieurs années, en marge du Congrès des maires, une soirée pour 400 élus au Paradis latin => Même si ce n’est pas directement de la corruption, les bénéfices d’Eiffage réalisés grâce aux mêmes maires devraient-ils vraiment être engagés dans ce type d’action ? Et cela pose la question, comment fait un maire pour entrer dans la « short-list » des 400 ?

On dépasse largement le cas de Malpasset, la catastrophe a provoqué 2000 mort (contre 420 pour Malpasset) :
http://benoit-et-moi.fr/Lorenzago/000000997d10afb01/00000099990ee6e03/index.html

Le barrage n’a pourtant pas cédé ! C’est une importante chute de rochers dans le lac de retenue qui a provoqué une vague qui est passée au dessus de la voute.

Etat début 2014 :
https://blog.mozilla.org/webdev/2014/01/16/dxr-gets-more-correct-less-case-sensitive/

Voir le dernier état (2013) qui parait au point :
Eric Rose : DXR Digests the Firefox Codebase

– the exact version of DXR currently used
master, f46e320199cec388d28bf8fadc47834238a70a0c
– version of Clang is currently used.
clang version 3.0 (trunk 132484) Target: x86_64-unknown-linux-gnu
– python version
2.4.3.
– configure flags dans le cas mozilla-central
# cat .mozconfig
mk_add_options MOZ_OBJDIR=/var/www/html/dxr/mozilla-trees/objdir-mc-opt
mk_add_options MOZ_MAKE_FLAGS=-j9
ac_add_options --disable-optimize --disable-debug
ac_add_options --disable-tests
ac_add_options --enable-application=browser

mozilla-central looks to be broken with the latest llvm and clang

Les liens à jour à suivre :
http://dxr.mozilla.org/
https://wiki.mozilla.org/DXR
https://etherpad.mozilla.org/DXRplan
https://wiki.mozilla.org/DXR_Future_Work_Plan

Etat courant : https://github.com/jonasfj/dxr/commits/master

Sauvons le climat a étudié le cas du parc Robin Rig entre l’Écosse et l’Angleterre :
http://www.sauvonsleclimat.org/etudeshtml/vent-de-mer-vent-de-terre/35-fparticles/948-vent-de-mer-vent-de-terre.html

Le bilan sur 17 mois est sans appel, un taux de charge à 30 donc pas réellement mieux qu’au sol, et surtout tout comme au sol, de longues périodes sans vent, un tiers du temps inférieur à 5% avec des variations brutales, plusieurs à 1%, dont une qui dure 4 jours.

La figure 9 est particulièrement inquiétante, la distribution est particulièrement plus étalées entre le min et la max que pour l’éolien on-shore, avec un pic au min (à 30%) et un pic au max (à peine au dessus de 5%, mais c’est plus que le pourcentage de temps passé dans n’importe laquelle des autres tranches entre 25 et 90 %).
Le rapport note que tout comme pour l’Allemagne il est parfois nécessaire d’arrêter la production par moment.
De quoi donner des cauchemars à n’importe quel gestionnaire de réseau électrique.

Voir ici : http://photovoltaique.bojolpif.com/installation

Coût d’installation : 22 500€ TTC
Production annuelle *estimée*:
    2722 kWh
    soit au prix public 330€ d’électricité/an (0,1211€/KWh),
    donc 6600€ sur 20 ans
8900€ d’aide directe + 26 160 de subvention sur la vente d’électricité sur ces 20 ans.
Cela représente 530% de la valeur commerciale de l’électricité produite.

Sans les subventions, la dépense d’installation serait 340% de la valeur de production espérée.

Les panneaux installés sont ceci dit de qualité, japonais avec 20% de rendement.

Liste de panneaux solaires avec leurs caractéristiques : http://www.solairesci.fr/materiel.php

Voici la source de cet intéressant essai sur la mortalité, le nombre de morts, en fonction de la source d’énergie :
http://www.knowtex.com/nav/deaths-per-twh-by-energy-source_20176 (Energy Source Death Rate – deaths per TWh)
Il montre que le charbon est 400 fois plus mortel que le nucléaire dans les pays dévelopés, et 4000 fois plus en chine (le chiffre exact dépend la version de ce document, l’ecart en Chine semble encore plus élevé dans la version sur knowtex )


Energy Source Death Rate (deaths per TWh)
Coal – China 278
Coal – world average 161 (26% of world energy, 50% of electricity)
Coal – USA 15
Oil 36 (36% of world energy)
Natural Gas 4 (21% of world energy)
Biofuel/Biomass 12
Peat 12
Hydro - world including Banqiao 1.4 (about 2500 TWh/yr and 171,000 Banqiao dead)
Solar (rooftop) 0.44 (less than 0.1% of world energy)
Wind 0.15 (less than 1% of world energy)
Hydro 0.10 (europe death rate, 2.2% of world energy)
Nuclear 0.04 (5.9% of world energy)

Les stats indiquent en 2010 ou 2009 8000 TWh générés par le charbon. Cela fait 1,3 millions de morts dans le monde au total.

Ce document de l’IDRC est un complément utile et officiel : International Disaster and RIsk Conference – Comparative assessment of severe accident in the energy sector
– gaz naturel responsable de 1200 morts dans 103 accident contre 2123 dans 81 accidents pour le charbon dans l’OCDE sur 1970-2005
– 1 accident à 116 morts pour l’hydro en roumanie (1991) et un autre à 14 morts (il me semble qu’il en manque)

Un complément intéressant, c’est la quantité de matériel et donc d’énergie grise nécessaire (ici en KWy):
Presentation by Dr. Per Peterson, professor and chair of nuclear engineering at Berkeley Nuclear
Nuclear 676 tonnes (0.74t steel + 8.44t concrete + 666.7t U ore at 300ppm)
Wind 680 tonnes (123t steel + 557t concrete)
Coal ~5,500 tonnes (4.19t steel + 16.4t concrete + 5,500t coal)
Combined Cycle Natural Gas 963 tonnes (0.147t steel + 2.88t concrete + 960t gas)

L’article

Un article d’initiation intéressant :
http://www.devx.com/SpecialReports/Article/38883