Le marché de Tsukiji

Alors que je me dirigeait vers le marché de Tsukiji, je suis passé devant un moine bouddhique. Celui-ci immobile au milieu de la rue était en train de réciter des Sutras, prières bouddhiques. La foule passait autour de lui sans même sembler le remarquer, et le contraste entre son apparence très traditionnelle et la foule très ordinaire qui passait autour de lui était frappant. Une heure et demi après quand je suis repassé au même endroit, il était toujours là dans la même position et toujours absorbé dans les prières.

Juste à la sortie du marché au poissons de Tsukiji, on voit le temple de Tsukiji-Hongan-ji. Il semble être conçu pour que les marchands de poissons aient le moins de distance possible à faire pour s'y rendre

L'entrée de marché de Tsukiji est un lieu extrêmement stratégique. Il y règne une agitation absolument incessante. Chaque moyen de locomotion possible et imaginable semble devoir y être représenté et devoir s'y croiser dans toutes les directions. La règle est absolue : Il est hors de question de s'immobiliser et si deux véhicule semblent devoir se télescoper, ils préféreront faire des manoeuvres pour se contourner plutôt d'admettre devoir stopper.

Cela dit le moyen de locomotion favori est quand même ces étranges petits tricycles dirigés par un volant circulaire placé au-dessus du bloc moteur. Ils sont il est vrai parfaitement adaptés aux conditions grâce à leur manoeuvrabilité exceptionnelle qui leur permet pratiquement de faire un demi-tour sur place.

L'intérieur du marché révèle des étals dans lequel on peut pratiquement retrouver toutes les espèces marines imaginables. Les couleurs criardes des poulpes croisent les thons déjà congelés que l'on découpe avec des scies au mépris de toute norme de sécurité. Au fond d'un seau règne une agitation surprenante. Ce sont des alevins qui en tournant obstinément en rond finissent par créer un petit tourbillon.

Un peu plus tard dans le marché au légumes qui jouxte le marché aux poissons, on peut assister à une vente aux enchères. L'absence de grande nervosité des vendeurs, l'heure tardive, la vente ne commençant que vers huit heures et demi, laissent supposer qu'en fait il doit s'agir d'une liquidation des invendus.


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