Le témoignage de David Roquet cité dans un article du Monde sur le financement de l’affaire Carlton, remet fortement en cause les pratique d’Eiffage :
« Chaque mois, je donnais mes reçus, mes fiches de restaurant à ma comptable, qui faisait la saisie dans un tableau. C’était ensuite envoyé au (…) responsable comptable régional. C’était validé par M. Vergin. »
« C’est une relation qui aurait pu être utile au groupe à terme, détaille-t-il. Dans les affaires, c’est bien d’être connu et pour un patron d’avoir accès à la présidence. Eiffage aurait pu proposer notamment des projets comme des partenariats public-privé. »

Complément : On continue à en apprendre de plus en plus :
http://www.lemonde.fr/dsk/article/2012/02/23/affaire-du-carlton-comment-un-petit-monde-de-courtisans-uvrait-autour-de-l-ex-favori-de-l-elysee_1647210_1522571.html
René Kojfer, le chargé de relations publiques du Carlton, qui comptait dans son portable le numéro de téléphone de Frédéric Veaux, numéro deux de la DCRI
les « très régulières » notes de restaurants comportant, au dos, la mention « PJ Lille » ou « SRPJ », David Roquet explique ainsi, le 25 janvier: « Ça faisait partie des relations publiques de ce métier-là (…), les us et coutumes du BTP. »
conventions du groupe Eiffage, mon patron (…) était fier de nous dire: “J’ai mangé avec le député-maire de Millau, j’ai une réunion avec untel” (…). Le PDG de la branche Eiffage travaux publics disait toujours: “Il faut sortir vos élus.”

En tout cas, dans le monde moderne, les téléphones portables sont vraiment bavard 🙂