Un rappel intéressant de l’histoire de Superphénix, uniquement dispo dans le cache de google : http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:6eEt6b9HLngJ:lpsc.in2p3.fr/gpr/sfp/superphenix.html+&cd=9&hl=fr&ct=clnk&gl=fr
Une copie d’à peu près le même texte : Super Phénix : l’histoire d’un réacteur expérimental prometteur, difficile à exploiter et arrêté pour des raisons politiques.
monde-diplomatique.fr – Superphénix, des braises sous la cendre
Le bilan de wikipedia est aussi intéressant : Wikipedia – Superphénix
Un point important est que super phénix a été arrêté plus longtemps pour des raisons politiques que techniques. Cela laisse deux incidents graves dans l’exploition : La fuite dans le barillet de stockage, et la fuite d’argon. Toutefois les cadres déclaraient : « »Si nous avions le moindre doute, nous n’aurions pas installé nos familles à moins de 2 km. »
L’épopée de Superphénix :
– le plus petit incident conduisait à l’arrêt du réacteur qui ne pouvait redémarrer que sur décret.
– en 1996, le réacteur a fonctionné 250 jours sur l’année et a produit 3,5 TWh
2009 : CEA : Mise à l’arrêt définitive du réacteur Phénix
– mis en service en 1974, 35 ans de service
– puissance électrique était de 140 MW
– taux de disponibilité ces dernières années a été de plus de 80%
– outil d’irradiation, grâce à un flux de neutrons 10 à 20 fois supérieur à celui disponible dans les réacteurs classiques
– expérimentation de la technologie du sodium, du fonctionnement en mode »surgénérateur » et des grandes options de sûreté de cette filière de réacteurs
– neutrons rapides est la filière de référence étudiée par la France pour les réacteurs de 4ème génération
Relance en 2003 : Nucléaire : Phénix va renaître de ses cendres
Phénix test fin de vie : IRSN Annexe 17 La sûreté des réacteurs à neutrons rapides refroidis au sodium
« l’essai récent de « fin de vie » du réacteur PHENIX n’a pas permis de démontrer qu’une convection naturelle généralisée pouvait s’enclencher »
Le travail de l’IRSN relatif aux essais de fin de vie de la Centrale Phénix : Evaluation de sûreté d’un essai de convection naturelle
CEA : vidéo – dossier : intérêt des réacteurs à neutrons rapides – 2008
– vidéo de Jacques Rouault
– projet du CEA de construction d’un réacteur de recherche de génération IV.
Le projet Astrid subventionné discrètement dans le cadre du grand emprunt relance la filière surgénérateur. C’est un proto de 600 MW pour incinérer les isotopes du plutonium, avec l’ambition d’avoir le niveau de sécurité de l’EPR.
Les critique de l’association SEDE sur superphénix :
Dossier Information : L’arrêt du Conseil d’Etat et l’arrêt de Superphénix Raymond AVRILLIER
rapport du SEDE le 28 août 1989 : « il est pourtant bien réel que les concepteurs de « Superphénix » ont fait au moins une erreur monumentale : l’utilisation d’acier ferritique pour les cuves intérieures et extérieures du barillet constitue une faute d’appréciation caractérisée qui aura coûté au contribuable français quelques centaines de millions de francs suisses supplémentaires, rendu « Superphénix » inopérant comme surgénérateur et contraint les exploitants à repenser complètement la manutention des éléments combustibles et à construire sur le site de la centrale une piscine de stockage des éléments combustibles irradiés ».
Un livre qui revient sur le sujet avec des citations similaires : général Etienne Copel, Le nécessaire et l’inaceptable
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