Un des arguments des sceptiques sur les effets du CO2 est qu’historiquement l’augmentation de la température précède de 800 ans celle du CO2.

Les réponse existent :
Le Monde : Sept questions-clés sur le réchauffement climatique : N’est-ce pas plutôt l’élévation des températures qui fait monter le taux atmosphérique de CO2 ?
– Ca ne concerne que les 800 000 dernière années, caractérisées par des cycles d’oscillation rapides entre glaciation et réchauffement (la corrélation entre CO2 et températures est valable sur 50 millions d’années)
– Alors que ce cycle en est à la phase la plus profonde de glaciation, une variation de l’orbite de la terre et de son axe déclenche un léger réchauffement, et élévation des températures
– Ceci fait fondre une partie des calottes glaciaires émettant du CO2
– Mais ensuite c’est l’augmentation du taux de CO2 qui prend le relai pour continuer à augmenter la température et faire fondre une plus grande partie des calottes glaciaires, libérant encore plus de CO2
– On a alors un effet d’entraînement qui conduit à une accélération du réchauffement
– C’est bien la variation de l’orbite (cycle de Milankovitch) qui déclenche le réchauffement, et non le CO2
– Mais seule cette variation ne pourrait pas avoir un effet aussi extrême, et il faut l’effet planétaire du CO2 pour qu’un variation légère de l’orbite ait un effet aussi énorme
– Pour fixer les choses : les cycle de Milankovitch sont sur 23 et 41 000 ans. Les cycles de glaciation sont sur 100 000 ans en moyennes. Si le réchauffement était uniquement l’effet des cycles de Milankovitch, il n’y aucun moyen par lequel cela pourrait donner des cycles de 100 000 ans.

Voir aussi une réponse plus détaillée scientifiquement, plus complète sur les autres phénomènes multiples qui interviennent en fonction de la phase du cycle, de l’emplacement géographique, de chaque cycle de glaciation, tous ne s’étant pas déroulé de la même manière :
Institut de recherche en sciences de l’environnement : N’est-ce pas plutôt l’élévation des températures qui fait monter le taux atmosphérique de CO2 ?

Plus de détails sur les cycles de Milankovitch

Tout ceci extrait d’un billet de ce blog intéressant : http://energies.blog.lemonde.fr/

Voici une étude scientifique qui analyse ce décalage, il reste tout autant abusif d’en conclure qu’elle nierait le réchauffement climatique : Timing of Atmospheric CO2 and Antarctic Temperature Changes Across Termination III